UNE STATION DE SOUDAGE ANTIPARASITEE...

Cette petite station de soudage n'est pas thermo-régulée mais elle a quand-même transformé mes "rôtissoires" en fers à souder dignes de ce nom. Leur durée de vie en a été considérablement allongée...

Voici cette station sans prétentions réalisée avec des composants de récupération.

(Cliquez pour afficher l'image ci-contre dans une autre fenêtre.)

Le variateur

Avant de faire son dernier voyage à la déchetterie, mon vieil aspirateur a fait don de son variateur... (Photo ci-contre.)

Prêt à l'emploi... Enfin, presque!
- J'ai quand-même remplacé le potentiomètre linéaire (1) par un modèle rotatif à fixer en façade.
- Pour la même raison, j'ai préféré un interrupteur à levier au poussoir. (2)
- J'ai supprimé le bilame de sécurité (3) ainsi que le néon témoin de "sac plein" (5) devenus inutiles.
- J'ai raccourci la plaquette: l'agencement des pistes cuivrées le permettait et je n'ai eu à réaliser que deux pontages...

La modification la plus importante fut d'adjoindre au montage un dispositif d'antiparasitage. (Voir plus bas.)  

 

Ainsi, ce variateur qui alimentait jadis un moteur de plus de 1000 watts protège et régule tout à fait cool mes trois fers de 40, 60 et 100 watts.

Pour le plus utilisé, j'ai réglé la tension "plancher" de sortie en agissant sur la résistance ajustable (4). Le seuil de fusion de  l'étain est juste atteint: je peux ainsi mettre l'outil en position "attente"(choisie au niveau 3 du otentiomètre...)  Mais ça, c'est du détail!

A ce stade du bricolage, le variateur modifié fonctionne (Photo ci-contre.) ... mais produit des parasites!

L'antiparasitage

Le hachage du courant effectué par le triac produit des crépitements importants qui perturbent gravement l'audition du poste que l'on répare...
Plutôt gênant!

J'ai donc ajouté dans le circuit de sortie du triac, une inductance torique d'antiparasitage (1) et, entre les deux bornes de sortie, un condensateur de 47nF/400 volts(2) (Voir la photo ci-contre et le schéma)
Ce montage atténue très efficacement  les parasites dans la mesure où la TSF est éloignée d'un tout petit mètre de la station...

Le schéma (format .doc - 3 pages)

Le support


Le coffret est en contre-plaqué de 10 mm.  Il occupe une surface de 25 cm sur 16. Sa hauteur est de 9 cm environ. Chacun des trois compartiments a une largeur de 7 cm. (Photos ci-contre.)
La partie gauche abritera le variateur. (On aperçoit les entretoises de fixation du CI et le trou d'aération inférieur. )
La partie droite sera une "boîte à outils" dans laquelle je rassemblerai divers accessoires. (pompe à dessouder, pannes, bobines d'étain, stylet de débouchage. (voir précisions en fin de page.)
Le plateau central recevra le fer au repos sur son chevalet amovible.(Voir ci-après.)
La face avant est une plaque de tôle de 5/10 sur laquelle sont fixés le potentiomètre, l'interrupteur et le néon-témoin de mise sous tension.
Le trou d'aération supérieur est protégé par une petite grille en alu.
La prise du fer, placée sur le sommet de la boîte, est bien dégagée et facilement accessible.

Le chevalet

Bricolé à partir d'un morceau d'acier profilé (14 cm sur 6), le design de ce chevalet est assez discutable.
Mais sa masse (500 g. environ) et la forme du berceau, en font un support très stable, ergonomique, convenant à mes trois fers...
Le reposoir côté manche, en forme de M étroit, maintient correctement l'outil.
La solution d'un chevalet amovible permet d'éloigner la station d'un plan de travail parfois déjà bien encombré. (Photo ci-contre.)

Le stylet de débouchage

Ce stylet est une tige d'aluminium de 15 cm environ appointée finement à une extrémité.
Utilisé conjointement avec le fer à souder, ce drôle d'outil bête comme chou débouche facilement les perçages de CI sans avoir à utiliser de pompe à dessouder. (Photo ci-contre.)
Un cure-dents en bois ferait aussi bien l'affaire!